Un loup pour l’Homme, de « Homo homini lupus est » Pitch : Une femme hantée par son passé fait son premier pas vers la guérison. Synopsis/Note d’intention: Un loup pour l’Homme s’ouvre sur un conte à la manière de Charles Perrault. Deux agneaux, naïfs et confiants, se laissent séduire par une hospitalité trompeuse, ignorant qu’ils s’offrent à leur propre perte. Une allégorie des trahisons et des traumatismes qui marquent à jamais ceux qui en sont victimes. À la fin du conte, nous retrouvons une femme marchant seule. Sa démarche, en step printing, traduit sa difficulté à avancer. Elle se dirige vers la gauche, prise au piège de son passé, tandis que des voix résonnent en écho, traces d’un traumatisme encore vif. Arrivée devant un bâtiment, elle extrait de sa poche une brochure où l’on peut lire « Cercle d’écoute ». Hésitante, son regard oscille entre la porte close et le vide qui l’entoure. Surgit alors un homme l’habritant sous son parapluie. Un premier geste d’accueil, un refuge face à la tempête intérieure. Il a déjà emprunté ce chemin et l’encourage d’un bref discours. Après un instant de doute, elle franchit le seuil et fait ses premiers pas vers la guérison. Le film joue sur les contrastes : la manipulation passée face à l’authenticité du soutien, la défiance face à la confiance retrouvée. Le color grading mêle des teintes verdâtres et bleutées, symbolisant à la fois la méfiance et l’apaisement progressif. Un loup pour l’Homme est un conte moderne sur la résilience, la capacité à accepter l’aide et à se reconstruire après l’abîme.